Sur les traces des deux guerres mondiales
4 km 800
À pied : 1h10
À vélo : 20 min
Bunker
Le site autour du château Thouars est réquisitionné du 22 octobre 1940 à novembre 1944. A Talence, un abri type 622 (Abt Ob) doublé d’un abri sanitaire complète l’ensemble de la position Bo 14 de Talence / Gradignan qui se trouve à proximité et se compose d’un abri 618 regroupant les appareils de communication, de quatre abris de défense passive semi enterrés, de deux abris protégeant les arrivées d’eau et enfin de trois maisons fortes regroupant les différents services (Kommandeur, Abeteilungen la et Ic).
Lycée Victor Louis
Par Ordonnance royale de la Monarchie de Juillet, du 15 décembre 1835, Mr Jean-Claude Perret, Proviseur du lycée Impérial de Bordeaux, alors Collège Royal, est autorisé à acheter, le château du Breuil, propriété viticole, à Mr André Aumalley, négociant.
Réquisitionné le 23 août 1914, d’abord comme hôpital militaire complémentaire puis comme hôpital américain de 1917 à 1919, il ne rouvre qu’à la rentrée 1909-1920 pour accueillir le 1er cycle jusqu’à la troisième. L’hôpital atteindra 2200 lits en juin 1918 au moment où se développe la grippe espagnole qui fait des ravages.
26000 malades seront accueillis en 16 mois.
Encore réquisitionné en 1939 comme hôpital de l’armée française, puis de la marine allemande et de nouveau comme hôpital militaire français, il ne rouvre qu’à la rentrée 1945-1946.
Château Crespy
92, rue Peydavant ou 92 à 99 bis, avenue du Maréchal Leclerc
L’édifice composé d’un corps de logis quadrilatère avec étage mansardé a été construit en 1837. Il se situe au milieu d’un parc boisé. Après la guerre, en 1919, Crespy devient un hôpital militaire permanent, tourné vers les problèmes d’outre-mer. Le château Crespy est exproprié par l’Etat (ministère de la Défense) qui le récupère en 1925. En 1937, il exista un camp de réfugiés politiques espagnols dans les anciens baraquements de l’hôpital militaire. De 1940 à 1944, l’armée allemande occupe le château comme siège de la Kommandantur des troupes d’occupation ainsi que comme centre de convalescence. Son équipement de fortune permet d’attendre la construction de l’hôpital militaire Robert “Picqué” à Villenave d’Ornon en 1951.
Monument aux morts 1914-1918 et 1939-1945
Inauguré en 1923.
Edifié sur le terrain acquis par la commune pour l’agrandissement du cimetière. Ce terrain n’est pas de forme régulière, aussi il se prêtait à merveille pour l’érection d’un monument aux morts et le départ des allées vers un rond point central.
La population, les familles des victimes et les associations d’anciens combattants sont opposées à cet emplacement car il n’est pas central dans la ville et ne correspond pas à la préoccupation générale d’accorder aux glorieux morts pour la France tous les honneurs qui leur sont dus.
Cimetière américain
Un arrêté de la Préfecture fixa la création d’un cimetière militaire le 15 avril 1918, pour l’inhumation des soldats alliés tombés sur le sol français. Le terrain retenu fut acquis par les Autorités américaines à Mme Bahus. Le cimetière est séparé du cimetière communal par un passage de deux mètres environ donnant actuellement accès à l’école Saint Genès (autrefois Maison de retraite des Frères des Ecoles Chrétiennes). Ce cimetière des Alliés, petit écrin de verdure, fort bien entretenu, accueille 13 tombes de soldats canadiens et 5 tombes de soldats américains. Chaque année, une commémoration, cérémonie annuelle du souvenir, est célébrée en leur honneur par la « Royal British Legion » au mois de Novembre après la Toussaint.
Journées européennes du patrimoine
Cet événement culturel, célébré dans une cinquantaine de pays européens, est proposé par le Conseil de l’Europe et par la Commission européenne, avec le soutien du Parlement européen. Les Journées européennes du patrimoine permettent ainsi aux citoyens européens d’aujourd’hui de mieux comprendre ce qui les rapproche et de célébrer des valeurs qu’ils partagent.
Le CREAQ, Centre régional d’éco-énergétique d’Aquitaine, accueille…